Depuis le début de l’année 2024, les contrôles de l’inspection du travail se sont intensifiés en France, avec un focus particulier sur la sécurité et la santé au travail. Ces visites s’inscrivent dans le cadre de la politique publique visant à renforcer la protection des salariés, à garantir la conformité des entreprises avec les réglementations en vigueur, et à prévenir les risques professionnels.
Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUER) est au cœur des préoccupations de l’inspection du travail. Depuis janvier 2024, la législation sur la gestion des risques en entreprise a connu des réformes importantes, avec des sanctions plus sévères pour les entreprises non conformes. L’inspection du travail se concentre désormais sur trois axes principaux :
L’inspection du travail, depuis 2024, met l’accent sur certains secteurs d’activité jugés plus à risque, tels que le bâtiment et les travaux publics (BTP), les industries manufacturières, ou encore le secteur des services à la personne. Les priorités incluent :
Avec les réformes de 2024, l’inspection du travail dispose de nouveaux pouvoirs de sanction, notamment en matière de mise en demeure. Les inspecteurs peuvent ordonner aux entreprises de se conformer aux règles dans un délai imparti sous peine de sanctions financières, pouvant aller jusqu’à la fermeture temporaire de l’établissement en cas de mise en danger avérée des salariés.
Les contrôles peuvent également aboutir à des procès-verbaux pour non-respect des obligations légales. Les amendes peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros en fonction de la gravité des infractions, et les entreprises fautives risquent des poursuites judiciaires pour faute inexcusable en cas d’accidents graves.
Les entreprises doivent donc prendre les mesures nécessaires pour mettre à jour leur DUER et former leurs salariés aux règles de sécurité. Le DUER doit refléter une évaluation précise et complète des risques encourus par les travailleurs, et prévoir des plans d’action clairs pour réduire ces risques.
Pour conclure, avec l’augmentation des contrôles en 2024, la mise en conformité des entreprises avec les normes de santé et de sécurité est plus que jamais une priorité. L’anticipation et la bonne gestion du DUER permettent de réduire les risques de sanctions et d’assurer la protection des salariés, ce qui est non seulement une obligation légale, mais aussi un facteur essentiel de performance pour les entreprises.