Au cours des dernières années, les études et recommandations pointant les dangers de la sédentarité au travail se multiplient.
Se « casser le dos » ne serait pas l’apanage des métiers physiques. D’après une étude menée par l’université texane A&M, les positions de travail assises de façon prolongée seraient responsables de douleurs aux lombaires. L’INRS (Institut national de recherche et sécurité) propose chaque année des communiqués, des brochures et des webinaires pour prévenir des dangers de la sédentarité au travail. Par sédentarité, il faut comprendre les postures associées aux faibles dépenses énergétique, telles que les positions assises ou allongées. Face à ce problème récemment mis sur le devant de la scène, la solution des bureaux dits « assis-debout » gagne du terrain.
Les bureaux assis-debout permettent d’abaisser ou de lever le poste de travail et de travailler, comme leur nom l’indique, assis ou debout. « Une bonne alternative. Mais dans ses recommandations, l’INRS suggère de ne pas excéder 30 minutes de position assise d’affilée par jour, pour 5 heures maximum par jour. Alors, quelques pas dans les couloirs du bureau ne sont jamais de trop. Il n’y a pas vraiment de posture miracle. L’essentiel, c’est de les varier.
Depuis que la problématique de la sédentarité au bureau est relevée, les employeurs commencent petit à petit à emboîter le pas. Ils sont désormais dans l’obligation de l’inscrire dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) et d’en tenir compte.
Source : 20minutes, Youssef Zein